Amphithéâtre SÉPAQ
Construction d’un tout nouvel établissement écoénergétique composé d’une aire de découverte, un bloc de services et un amphithéâtre extérieur. Le design du centre de découverte s’est inspiré des éléments naturels qui l’entourent, de façon à ce qu’il s’insère harmonieusement dans son environnement. Ainsi, il fera appel à l’utilisation du bois en préconisant le cèdre de l’Est pour le parement extérieur, le pin pour le plafond et la pruche pour une partie des murs à l’intérieur, cette dernière essence servant aussi à l’habillage de l’amphithéâtre.
Le centre disposera également d’une fenestration abondante, dont une partie traitera le paysage et les montagnes comme un encadrement. Une ouverture sur l’extérieur lui permettant non seulement de bénéficier du solaire passif, mais aussi de baigner dans la lumière naturelle.
Le bâtiment sera en outre coiffé d’un toit dont l’expression reflétera une faille dans un rocher. Il se repliera et se redéploiera en hauteur, là où trois grandes fenêtres ouvrantes motorisées évacueront l’air chaud grâce à l’effet de succion exercé par les vents dominants. Cette ventilation naturelle sera alimentée par la brise fraîche balayant le lac, au moyen de 10 fenêtres à ouverture manuelle situées au bas des murs.
Pour le chauffage des espaces, en conjugaison avec le solaire passif, les concepteurs ont choisi de recourir à la chaleur du soleil captée par l’eau du lac. Une autre solution bioclimatique et dont on profitera au moyen d’une technologie novatrice, une première même dans le secteur institutionnel, commercial et industriel au Québec : trois échangeurs Slim Jim, à savoir trois plaques d’acier inoxydable 304 à l’intérieur desquelles circulera de l’éthanol – fluide ne présentant pas de danger pour le milieu aquatique.
Déposées sous l’eau à une profondeur de 12 à 16 mètres, ces plaques sont de grande dimension et optimisent ainsi le transfert de chaleur.
L’utilisation de l’hydrothermie aura préalablement requis l’aval du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le feu vert aura été obtenu après la production d’une analyse démontrant que cette technologie n’aurait pas d’impact sur la température du lac.
L’installation, notons-le, fera d’ailleurs l’objet d’une recherche visant à déterminer la zone d’indice sur la température dans le lac. Des sondes seront ainsi installées sur les échangeurs afin de procéder au monitorage des températures à différentes distances des plaques.
Reliés au bâtiment par des conduits en PEHD de 65 mm de diamètre, les échangeurs hydrothermiques seront reliés à deux thermopompes d’une puissance de chauffage de quelque 180 000 Btu/h. Le système alimentera des planchers radiants à la grandeur du bâtiment. Ceux-ci seront principalement constitués de béton, mais aussi de bois en certains endroits.
Parmi les autres stratégies visant à optimiser la performance du bâtiment, on relève un ventilateur-récupérateur de chaleur (940 CFM), qui permettra une économie d’énergie de quelque 50 000 Btu/h ; un capteur de CO2 dans la salle principale, de façon à y faire varier l’apport en air neuf ; un système d’éclairage artificiel éconergétique ; et un système permettant de contrôler les paramètres énergétiques à distance.
De plus, le bâtiment pourra aisément profiter de l’énergie solaire pour le chauffage de l’eau chaude.
- Ville
- Mont-Tremblant (Québec)
- Type de construction
- Centre de découverte et de services
- Superficie
- 600 m² - 6 460 pi2
- Secteur
- Institutionnel
- Type d'ouvrage
- Bâtiments
- Tous les modes de réalisations
- Conception-offres-construction (Traditionnel)
- Expertise
- Gestion de projet
Fiche technique
- Type de contrat
- Contrat forfaitaire
- Période d'exécution
- 2023
- Donneur d'ouvrage
- SEPAQ
- Architecte du paysage
- Vlan paysage
- Architecture
- Smith Vigeant architectes
- Ingénierie Structure
- CLA Experts-Conseils
- Ingénierie Mécanique
- Martin Roy et associés
- Ingénierie Civil
- CLA Experts-Conseils

Agile sur desBases solides


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